Un Bijou : Une Identité / 10

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une identité : Les Padaung

Egalement connus sous le nom de Kayan, sont un sous-groupe (environ 7 000 personnes) du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar (Birmanie). En 1990, à cause du conflit avec le régime militaire birman, beaucoup de Kayan sont partis pour la Thaïlande voisine. Ils y vivent près de la frontière nord, avec un statut légal incertain, dans des villages qui en font des attractions touristiques à cause de leurs modifications corporelles particulières. Celles-ci consistent en une sorte de collier-spirale en laiton enroulé autour du cou des femmes, ce qui a amené les observateurs à leur donner le nom de « femmes girafes » ou « tribu des longs-cous ».
Les Birmans nomment ces femmes les femmes aux longs cous car ils ne veulent les identifier à des animaux .

un bijou : Le collier-spirale
Les femmes de cette tribu portent des ornements autour du cou que l’on peut qualifier de collier-spirale. C’est autour de l’âge de cinq ans que les fillettes reçoivent leur premier collier-spirale et celui-ci est remplacé par une spirale plus longue au fur et à mesure de leur croissance.

La première spirale portée par ces femmes est posée à l’âge de cinq ans, sous l’autorité du chaman. La cérémonie se déroule un jour de pleine lune.  Le cou de la femme est enduit d’une pommade constituée d’un mélange de graisse de chien, de lait de coco et de gelée royale. A l’issue de cette fête  les premiers anneaux sont posés.


Tous les deux ou trois ans la spirale est remplacée, jusqu’à atteindre une dimension maximale de 40 centimètres.

La spirale que porte ces femmes ne repose pas sur les os du cou, comme on peut le penser, mais sur les côtes.


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Bien  que l'origine de cette tradition demeure un mystère, selon les anthropologues, plusieurs hypothèses sont émises.  Cela  pourrait être pour se protéger contre les morsures de tigres ; pour rendre les femmes moins attrayantes aux yeux des autres tribus afin qu’elles ne se marient pas en dehors de la leur ou qu’elles ne soient pas prises en esclavage ; pour leur donner une ressemblance avec un dragon (qui est une figure importante du folklore kayan).
 
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 Au nom du respect de la dignité humaine, la ligue des droits de l’homme invite les touristes à éviter ces lieux…
En plus de ces transformations physiques que subissent le corps de ces femmes, celles-ci sont également confrontées à des problèmes d’intégration dans la société, exposées chaque jour aux regards des autres. Les petites filles Padaungs sont donc condamnées à une vie sans éducation, car elles doivent  se tenir toute la journée à la disposition des touristes!


Source:
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